Fantastica esquissa un sourire imperceptible avant de relever une mèche rebelle sur son front pale, d’une main évasive. L’alarme de la locomotive cuivrée siffla dans le silence palpable du crépuscule. Le Poudlard Express avait reprit sa course, et déjà, on ne le distinguait plus que vaguement, a travers la cime des arbres saupoudrés de givre. La jeune fille se saisit de sa lourde valise d’ébène qu’elle traina derrière elle jusqu’au château qui s’élevait, imposant, dominant les environs de ces hautes tours à peine visible. La lourde porte de bois massif s’ouvrit a son approche, comme par enchantement, révélant à ses yeux fatigués par un voyage éprouvant, un vaste hall d’entrée dont le sol recouvert d marbre laissé refléter de hautes colonnes d’ivoire et des portraits râleurs. Elle s’adossa à la rampe d’un large escalier désert à cette heure tardive et posa sa valise qui résonna dans le château endormi…. Elle y était enfin ….